Batman : « Tu as déjà mi les pieds dans un zénith abandonné de 5000 places ? » Gogol : « Non… »
Par principe c’est normal.

Pourtant cet endroit est connu, hyper connu. On lui colle mauvaise réputation pour décourager certains explorateurs moins motivés (entendez moins courageux).
Mais même après 15 ans ce lieu est unique. Là où Gogol va se rassasier d’un lieu singulier plongeant son visiteur dans un univers post apocalyptique, Batman moins rêveur rapportera cet état à de la « politique ».

C’est fou car en tout cas ce jour là il pleut… et sur ce point tout le monde sera d’accord.
Dehors il fait gris.
Dedans il fait noir.

Noir.

Noir au point que les poses longues du boitier ne le sont plus assez.
Noir au point qu’un gogol se fait surprendre par un autre.
Noir au point que ce cube est immense et qu’il y fait putain de noir… « Je l’ai déjà dit? ».

5000 places en gradins, une scène, des loges,…
La seule musique qui se joue encore se fait au rythme de l’eau qui s’infiltre.
Le Cube est squatté, tagué, même motocrossé! Mais le cube est là.
La fin du monde lui ressemble, froide, humide, vide et sombre…

La Route

Effectif : 1 Batman / 3 Gogols